Kisangani : la Société civile veut préparer la population à un éventuel référendum constitutionnel

Tolekistes (toleka) à Kisangani, 2002.

La Société civile compte sensibiliser la population de Kisangani, en Province Orientale, à un éventuel referendum constitutionnel. Elle l’a confié jeudi 4 septembre au gouverneur de province, Jean Bamanisa, au cours d’un entretien dans son cabinet de travail. Pour le directeur exécutif national des Amis de Nelson Mandela, Robert Numbi Ilunga, il s’agit de préparer cette population à se prononcer en connaissance de cause, au moment opportun.

Pour Robert Numbi, les partisans du non et ceux du oui devront faire face à une population avertie.

«Vous n’allez pas directement au referendum, parce que c’est un peuple ignorant qui va voter oui ou non. Non. Cette époque est révolue. Ça c’était en 2005 et 2006. Cette fois-ci, nous voulons prévenir, commencer déjà à sensibiliser cette population afin qu’elle puisse voir [s’il y a] l’opportunité de changer cette constitution maintenant», a-t-il expliqué.

Le responsable de l’ONG Amis de Nelson Mandela affirme que les organisations de la société civile n’ont pas encore présenté publiquement leur position sur le débat autour de la révision ou non de la constitution. Il assure que ce sera bientôt fait.

Il estime qu’en attendant, il faut préparer le peuple à faire le libre choix de «dire oui ou non pour quelque chose qu’il connait».

«Par exemple, la Majorité veut qu’on change la constitution. Pour quel intérêt? Ils doivent nous dire pourquoi. Il y a l’opposition qui ne veut pas qu’on change la constitution. Pourquoi?», a-t-il expliqué.

Il faut donc préparer la population à juger les différentes positions de manière responsable, a-t-il conclu.

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