La Commission Justice et Paix de l’Université de Kinshasa plaide pour la mise en place d’un programme national de lutte contre le virus d’Ebola. Au cours d’une matinée scientifique qu’elle a organisée vendredi 5 septembre dans cette université, des experts de plusieurs domaines de recherche ainsi que des membres de cette commission ont débattu sur la nécessité d’investir davantage dans la prévention pour faire face au virus Ebola dont l’épidémie a été déclarée il y a deux semaines pour la septième fois en RDC.
Les scientifiques qui ont participé à cette rencontre ont expliqué qu’au regard des victimes provoquées par l’apparition périodique des épidémies d’Ebola, il fallait mettre en place une structure chargée de veiller à la prévention de cette maladie.
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« Nos impressions c’est d’abord de travailler sur la maîtrise du virus qui date depuis plus de 30 ans mais il y a toujours une recrudescence. Ce n’est pas du tout normal. On a des médecins efficaces. Autant on s’investit pour traiter la maladie autant il faut s’investir dans sa prévention », a déclaré Blaise Mukoka, président de la Commission Justice et Paix de l’Université de Kinshasa.
Il a expliqué que la RDC se trouvait dans une situation environnementale favorable au virus Ebola.
« Nous sommes dans une forêt équatoriale, la plus importante d’Afrique, où on trouve en grand nombre des singes et chauves-souris qui sont les principaux vecteurs du virus d’Ebola. Ces paramètres favorisent la présence permanente du virus », a-t-il indiqué.
Pour Blaise Mukoka, il faudra donc que le gouvernement mette en place un programme national de lutte contre Ebola pour approfondir les études sur cette maladie.
« Pourquoi ne pas trouver un médicament ou bien un vaccin [contre le virus Ebola]», s’interroge-t-il.
Le 24 août dernier, le ministre congolais de la Santé a déclaré l’épidémie d’Ebola à Djera dans la province de l’Equateur. C’est la septième fois que la RDC est confrontée à cette fièvre hémorragique. L’épidémie a déjà fait une trentaine de morts en RDC.
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