Une coalition d’une dizaine d’ONG de défense des droits de l’homme déclaré être assiégée par les familles des présumés Kulunas arrêtés pendant l’opération « Likofi » (coup de poing) lancée l’année passée par la police à Kinshasa contre des bandits. Ces organisations regrettent de ne pas avoir été associées aux procès organisés pour juger les bandits arrêtés au cours de cette opération.
Ces ONG parmi lesquelles l’Asadho, l’ACIDH et les Amis de Nelson Mandela indiquent avoir publié un rapport pour dénoncer des exécutions sommaires et des disparitions des certains bandits.
Pour en savoir davantage, elles ont rencontré mercredi 27 août le commandant de la police de Kinshasa qu’ils ont interrogé à ce sujet.
A en croire Grégoire Mulamba, porte-parole de cette coalition d’ONG, le général Kanyama a reconnu des dérapages dans la conduite de l’opération Likofi mais il a nié toute disparition de kulunas.
Le chef de la police de la ville de Kinshasa a indiqué que les bandits arrêtés ont été déférés devant la justice.
Les ONG regrettent de ne pas avoir été associées à ces procès.
« Qu’est-ce qui leur a été reproché ? », s’interroge Grégoire Mulamba.
L’opération Likofi avait suscité une polémique. Plusieurs personnalités et organisations avaient déploré des exécutions sommaires et d’autres dérapages commis par les forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur avait même été interpellé à l’Assemblée nationale à ce sujet.
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