Ebola: la population d’Ikela appelée à éviter la viande des singes et chauves-souris

Un singe Hocheur blanc-nez en captivité dans un centre de recherche à Kinshasa, 2003.

L’administrateur du territoire d’Ikela (Equateur) appelle ses administrés à ne pas consommer la viande des singes et des chauves-souris pour prévenir d’éventuelles contaminations de l’épidémie d’Ebola. Il a fait cet appel lors du lancement, mardi 26 août, d’une campagne de prévention dans la cité d’Ikela, située à 400 km de la localité de Djera, où l’épidémie s’est déclarée.

Les habitants d’Ikela sont également appelés à ne pas consommer la viande des animaux trouvés morts dans la forêt.

Cette disposition ne réjouit pas certains habitants d’Ikela, qui vivent généralement des produits de la pêche et de l’élevage.

Les associations et ONG de cette cité de l’Equateur sont invitées à multiplier leurs activités agricoles pour maintenir l’équilibre alimentaire dans la contrée.

Entre-temps, le président de Caucus de députés nationaux de l’Equateur appelle le gouvernement national aux palliatifs alimentaires, en attendant de relancer le Programme d’appui à la relance agricole (Parsa) pour booster les activités de la pêche et de l’élevage dans la province de l’Equateur.

De son côté, le médecin-directeur de l’hôpital général d’Ikela appelle la population au strict respect des règles d’hygiène.

Le gouvernement congolais nécessite environ 4 500 000 dollars américains pour son plan global de riposte contre Ebola.

Selon les analyses effectuées par l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), quatre cas ont été attestés positifs au virus d’Ebola, sur les huit prélèvements ramenés de l’aire de santé de Djera.

Le virus Ebola a été identifié pour la première fois en RDC, alors Zaïre, en 1976 à Yambuku dans la province de l’Equateur, où deux cent quatre-vingts personnes en étaient décédées. Six autres apparitions de cette maladie ont ensuite eu lieu dans le pays.

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