Les opérateurs du secteur de l’éducation plaident pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement en RDC. Ils ont lancé leur appel à la clôture de la première revue conjointe du plan intérimaire de l’éducation, vendredi 22 août, à Kinshasa.
«On doit poursuivre les efforts de revalorisation des conditions salariales et la formation des enseignants et poursuivre la politique de budgétisation. On doit également améliorer de la gestion de carrière des enseignants et le renouvellement du corps enseignant», a indiqué le coordonnateur de la Cellule d’appui technique au ministère de l’EPSP, Valère Munsya.
Il a cependant noté des avancées significatives à ce qui concerne l’accès des enfants à l’éducation :
«Des progrès remarquables ont été constatés en terme d’objectif quantitatif avec plus de deux millions d’élèves additionnels en trois ans».
L’accès à l’école est devenu quasi universelle et le taux brut de scolarisation est passé de 90% en 2006 à 130% actuellement.
Les experts du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) ont également recommandé que la situation des enfants en dépravation scolaire soit intégrée dans le système éducatif.
Pour améliorer la qualité de l’enseignement, ils ont plaidé pour la revalorisation et le renforcement des fonctions clés du ministère de l’EPSP.
«Nous instruisons nos collaborateurs dans les provinces à continuer à travailler sous le leadership des ministres provinciaux en charge de l’Education pour transformer ces recommandations en activité», a recommandé le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu Famba.
Le gouvernement est appelé cependant à fournir des efforts pour maintenir des élèves à l’école et améliorer la qualité de l’enseignement.
Un autre défi que la RDC doit relever est de faire en sorte que les élèves admis à l’école puissent terminer le cycle primaire.
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