Ituri: plus de 400 000 déplacés vivent dans la précarité

Des familles dans un camp de déplacés à l’Est de la RDC, en janvier 2003. Photo Don John Bompengo

Plus de quatre cent mille déplacés de guerre vivent encore dans conditions humanitaires précaires, a annoncé mardi 19 août à Bunia le bureau de coordination des affaires humanitaires en Ituri à l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire.  Cette situation sévit notamment au sud d’Irumu et dans le territoire de Mambasa, où les FARDC poursuivent la traque des groupes armés encore actifs. 

Selon Bertrand Gailemes, le responsable local d’Ocha chargé de la communication, plusieurs défis restent à relever dans ces zones où ils se posent des besoins urgents en eau potable, en médicaments notamment pour des cas des viols, et en infrastructures sanitaires et scolaires.

«Ce sont des crises liées aux problèmes d’eau, de protection de vivre également le problème des violences sexuelles et des violences sur les femmes. C’est vraiment une récurrence et la communauté humanitaire essaie de continuer à sauver des vies humaines», a indiqué Bertrand Gailemes.

Aussi longtemps que la population civile sera prise à partie dans ces affrontements, selon lui, il y aura toujours des déplacements des familles démunies qui vivent dans la précarité. Et manquent de l’eau potable.

« Il y a des enfants qui ne pourront pas aller à l’école parce que, justement, ils ont quitté leurs zones d’origine et se trouvent de l’autre côté, où la capacité d’accueil ne suffit pas. Les infrastructures sanitaires ou scolaires sont détruites», a souligné Bertrand Gailemes.

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