La Commission électorale nationale indépendante a organisé samedi 16août un cadre de concertation avec les acteurs politiques et sociaux sur la fiabilisation du fichier électoral. Selon cette organisation citoyenne, l’objectif est d’obtenir l’implication des partis politiques, des acteurs de la société civile, les confessions religieuses, les notabilités ainsi que les agents de l’administration publique pour le bon déroulement du processus électoral en cours en vue d’avoir des élections crédibles et apaisées.
Au cours de cet échange, le secrétariat exécutif de la Ceni à l’Equateur, Achille Bolekela, a invité les parties prenantes à l’accompagner dans l’opération de fiabilisation du fichier électoral qui se déroule à travers la province depuis le mois de juillet dernier.
Il a aussi éclairé ses interlocuteurs sur les options de sa feuille de route et sur le calendrier des élections locales publié en mai dernier.
Mais par apport au mode de vote, la société civile par exemple a refusé que les députés provinciaux soient élus au suffrage universel indirect.
C’est un mode qui favorise la corruption et le monnayage des voix, argumente-t-elle, ajoutant que c’est une façon de ravir à la population son droit au vote.
En réaction, Achille Bolekela, a fait savoir que jusque là, ce ne sont que des options que sa structure a présentées au parlement, par apport au temps qui lui reste et compte tenu des arriérés électoraux de 2006-2011.
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