Equateur: 400 nouveaux réfugiés centrafricains enregistrés à Zongo

Relocalisation des réfugiés centrafricains par le HCR vers le camp de Mole (près de Zongo) en RDC (Décembre 2013).

Environ quatre nouveaux réfugiés centrafricains sont répertoriés, depuis une semaine, dans la ville de Zongo, à 200 km au Nord-Est de Mbandaka (Equateur). Le maire de Zongo, Michel Siazo Yeke Yeke, a attribué, lundi 11 août, cette situation aux affrontements survenus depuis la semaine dernière entre la mission française dénommée Sangaris et les ex-rebelles Seleka.

Il accuse ces réfugiés de perturber les activités de sa ville et d’envahir les locaux de la Mairie. Michel Siazo a indiqué que la prise en charge de ces réfugiés pose encore problème:

«Ces nouveaux réfugiés centrafricains restent encore gardés au site de transit installé devant la mairie. Ce sont des femmes et des enfants pour la plupart, ainsi que quelques jeunes gens estimés tous à près de 4 cents personnes. Leur présence massive rend difficile l’accès aux installations de la mairie».

Ces réfugiés, indique le maire, se sont installés aux abords du bâtiment administratif, où ils passent la nuit. Ils font leurs grands et petits besoins n’importe où, dans la cour, autant qu’ils font la lessive et font sécher leurs habits sur l’esplanade de la mairie.

De ce fait, les activités de la mairie restent jusque-là perturbées.

Le maire de Zongo a convoqué, ce lundi dans la matinée, une réunion avec le chef d’antenne de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) et le chef du bureau du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR).

Il se propose, à travers cette rencontre, d’envisager le transfert de ces réfugiés au site de Mole, à 33 km de Zongo, disposé à accueillir ces réfugiés.

En attendant, les services de sécurité congolaise, dont la Direction générale des migrations (DGM), poursuivent l’identification des réfugiés qui continuent à arriver à Zongo.

En début juin dernier, plus de 400 réfugiés centrafricains hébergés dans le camp de Mole avaient regagné la ville de Bangui grâce à une baleinière affrétée par le gouvernement centrafricain. Ces Centrafricains qui avaient quitté le camp de Mole déploraient notamment une mauvaise situation alimentaire et sanitaire.

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