La population du Bas-Congo dénonce davantage les cas de violences sexuelles basées sur le genre, a indiqué la responsable de l’unité de police spéciale chargée de la protection de l’enfant et de la femme dans cette province. Plus de 250 cas de violences sexuelles basées sur le genre ont été enregistrés par ses services au 1er semestre 2014. Madeleine Mpezo parle d’une augmentation par rapport à la même période en 2013, où 234 cas avaient été dénoncés.
«Cette augmentation est due au fait que la population a pris conscience de venir dénoncer à la police nationale tout cas lié aux violences sexuelles basées sur le genre», a-t-elle affirmé.
L’officier de police explique que la plupart des cas sont actuellement dénoncés par les victimes et leurs familles.
D’après elle, c’est le résultat d’une forte sensibilisation auprès de la population.
«Nous avons mené des campagnes de sensibilisation dans les églises et pendants nos parades, à l’intention des toutes les couches sociales de la province», a-t-elle expliqué.
Madeleine Mpezo cite l’infraction de viol comme le cas le plus réputé. Ensuite viennent le harcèlement sexuel, l’attentat à la pudeur, le proxénétisme, ainsi que le trafic d’enfants à des fins sexuels.
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