Journée de l’éducation : les défis à relever restent importants en RDC

Une vue du bâtiment administratif de l’Université de Kinshasa(Unikin). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

En marge de la journée internationale de l’éducation célébrée dans le monde jeudi 7 août, les acteurs de l’enseignement supérieur comme de niveau moyen en RDC ont reconnu que les défis à relever dans ce domaine restent importants. L’Université de Kinshasa (Unikin), par exemple, souffre du manque d’infrastructures. Quant à l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, il ne peut être relevé tant que la situation sociale des enseignants reste difficile.

L’université de Kinshasa a certes connu des avancées depuis les trois dernières années. Déjà, les années académiques élastiques, qui prenaient parfois deux années civiles, n’ont plus cours. Elles commencent bien désormais en octobre pour s’achever en juillet, comme le veut le calendrier national.

Pour le recteur de l’Unikin, le Professeur Labana, c’est le résultat d’efforts consentis.

«Il n’y a pas de coïncidence. Nous avons commencé d’abord à régulariser le calendrier académique. Et c’est cet élan là [qui a payé]. Nous avons sensibilisé toutes les composantes de notre université d’être au même diapason que les autres universités», a-t-il expliqué.

Le Professeur Labana reconnait cependant que l’université à sa charge souffre d’un déficit d’infrastructures, notamment des problèmes de bibliothèques et de laboratoires.

Les professeurs et étudiants de cette université devraient aussi s’adaptent aux nouvelles technologies, a-t-il ajouté.

En prévision de l’année académique 2014 qui s’ouvre en octobre, l’Unikin a réhabilité certaines de ses facultés, notamment celle des sciences, d’agronomie et de Polytechnique.

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