Ewanga à Makala: le procureur général soutient la légalité de la procédure

Flory Kabange Numbi, procureur général de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, approuve la légalité de la procédure de flagrance dans l’affaire qui l’oppose au secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Jean-Bertrand Ewanga. Il l’a dit au cours d’un entretien accordé, mercredi 6 août, à Radio Okapi:

«Le député doit répondre des faits qui lui sont incriminés à savoir: l’offense au chef de l’Etat et l’incitation à la haine tribale et raciale».

Flory Kabange soutient que la loi sur la flagrance n’a pas été violée par le parquet qui, selon lui, devait mener une action immédiate et non reportée à 24 heures dans le cas du député Ewanga.

Il a indiqué que la procédure a été respectée dans l’interpellation du secrétaire général de l’UNC :

«Nous sommes dans le temps voisin de l’action engagée contre l’auteur présumé de ces faits infractionnels».

Flory Kabange indique que le mandat d’amener le député Ewanga a été exécuté par les policiers et non les agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR) comme distillent certaines opinions dans la ville de Kinshasa.

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Le procureur général de la République affirme avoir gardé Ewanga à la Prison centrale de Makala qui, selon lui, constitue une seule résidence surveillée mise à sa disposition:

«La seule résidence mise à ma disposition par l’autorité jusqu’à preuve du contraire c’est celle où Monsieur Ewanga se trouve présentement».

Bertrand Ewanga a été interpellé, mardi 5 août, à son domicile, 24 heures après le meeting de l’opposition à la Place Sainte- Thérèse dans la commune de N’Djili. Son procès suit son cours normal à la Cour suprême de justice faisant office de la Cour de cassation.

Le secrétaire général de l’UNC a été jugé, mardi 5 août, en flagrance pour outrage au chef de l’Etat au cours du meeting de l’opposition et il a passé, le même jour, sa première nuit à la prison de Makala.

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