Sommet Etats-Unis-Afrique: la société civile africaine plaide pour une transparence extractive

Une vue aérienne de paysage dans la carrie?re d’extraction artisanale de la cassiterite a? Manono.

Les leaders de la société civile africaine regroupés au sein la coalition « Publiez ce que vous payez » demande au président des Etats-Unis, Barack Obama, de s’engager à renforcer les règles multilatérales sur la fiscalité pour freiner la fixation erronée des tarifs commerciaux en Afrique. Leurs doléances sont contenues dans une lettre ouverte qu’ils lui ont adressée en prélude du sommet  Etats-Unis-Afrique qui se tiendra les 5 et 6 août à Washington.

Cette coalition qui fait campagne pour un secteur ouvert et responsable dans les domaines de l’extraction gazière, pétrolière et minière, dit attendre de ce sommet des garanties à offrir aux pays africains pour tirer profit de leurs ressources.

Dans sa lettre, « Publiez ce que vous payez » ne demande pas la charité au président Obama mais plaide pour l’égalité de tous.

Les leaders de la société civile considèrent le sommet Etats-Unis-Afrique comme une opportunité majeure pour que toutes les parties s’engagent concrètement à améliorer la gouvernance dans le secteur de l’extraction.

« Nous nous adressons à vous en tant que parents inquiets, qui craignent pour l’avenir de leurs enfants, qui risquent de ne pas bénéficier des retombées de l’exploitation des ressources naturelles », écrivent les membres du comité de pilotage Afrique de la coalition.

Ils formulent des attentes quant au fait que le gouvernement a un rôle à jouer pour gérer les ressources naturelles d’une manière responsable et transparente.

Mais, en tant que société civile, ils expriment le besoin d’avoir un espace garanti et d’une plate-forme afin de bien fonctionner.

La coalition recommande ainsi la création d’un registre des informations sur les propriétaires réels d’entreprises.

Des pays, parmi lesquels la RDC, le Libéria, le Niger, le Nigéria, la Tanzanie et la Zambie sont en train de s’y mettre dans le cadre de la norme ITIE. Elle souhaite voir le leadership américain suivre cet exemple. Etant donné que l’Afrique dispose des ressources nécessaires pour forger son propre destin.

Le comité de pilotage de cette coalition est constitué de 7 pays africains dont la RDC représentée par l’Association africaine de défense des droit de l’homme (Asadho).

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