La RDC appelée à relancer sa production agricole

Boutures de manioc dans la province de Bandundu, juillet 2014. Radio/Ph. John Bompengo

La 4è conférence économique de la RDC, qui s’est clôturée mercredi 23 juillet à Kinshasa, a fait plusieurs recommandations visant à favoriser la relance de la production agricole dans les chefferies, secteurs et territoires du pays. Les conférenciers ont demandé notamment au gouvernement d’assurer la cohérence entre les actions du pouvoir central et celles des provinces; d’améliorer le système bancaire, la fourniture en énergie dans les milieux ruraux en vue de la transformation et la conservation des produits agricoles.

Pour les participants, une attention particulière doit être accordée aux petites et moyennes entreprises et industries, qualifiées de «véritables maillons dans la chaine du développement.»

Les représentants des PME et PMI, les membres du Gouvernement, les autorités provinciales ont participé à ces assises ouvertes le 22 juillet. Selon le ministre de l’Economie, Jean-Paul Nemoyato, la conjonction des énergies de toutes les parties après cette conférence permettra à ce que la mise en application des résolutions soit effective.

Jean-Paul Nemoyato indique les actions que les secteurs public et privé doivent mener ensemble:

«La mise en place d’un Fonds de garantie pour que les PME accèdent aux financements, le renforcement des capacités humaines et matériels dans les territoires, secteurs et chefferies, la défiscalisation progressive des activités agricoles, la réhabilitation prioritaire des routes de desserte agricole, l’appui au système de transformation des produits agricoles déjà amorcé par les Petites et moyennes entreprises congolaises encadrées par la Copemeco

Cependant, la réussite de toutes ces actions nécessite la mise en place d’une territoriale de développement, «se traduisant par le recrutement, la formation, l’affectation et la motivation des administrateurs de territoire, des agronomes et des moniteurs agricoles compétents dans chaque territoire », reconnaît le ministre Nemoyato.

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