Kisangani: le site de transit des FDLR inspecté par une délégation venue de Kinshasa

Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Un groupe d’anciens rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui ont volontairement désarmé devrait arriver ce mardi 22 juillet à Kisangani (Province Orientale). C’est ce qu’ont révélé les membres d’une délégation venue de Kinshasa pour inspecter le site de transit où seront installés ces ex-miliciens qui viennent du Nord et Sud-Kivu. Cette délégation était composée notamment des responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et des hauts responsables militaires et politiques.

Après avoir visité le site d’hébergement temporaire des ex-FDLR, les membres de cette délégation ont discuté avec le comité provincial de sécurité.

Ils ont déclaré que ces ex-combattants et leurs dépendants viennent des centres de Walungu (Sud-Kivu) et Kanyabayonga (Nord-Kivu) où ils étaient regroupés depuis leur désarmement volontaire. Ces ex-rebelles seront cantonnés au centre d’entrainement technique des bataillons des FARDC à 10 Km du centre-ville de Kisangani.

Les membres de la délégation venus pour inspecter ce centre de transit ont réaffirmé que ce site n’est pas le lieu de cantonnement final des ex-FDLR. Ces derniers y seraient regroupés avant leur rapatriement ou leur envoi dans un autre pays d’accueil.

Vendredi 18 juillet dernier, des ex-combattants FDLR cantonnés à Walungu avaient refusé d’embarquer pour Kisangani. Ils avaient conditionné leur départ par une mission d’évaluation de viabilité des sites qui devront les accueillir à Kisangani. Au total, ce sont 1 400 ex-combattants FDLR qui sont attendus « prochainement » au Centre technique de bataillons (CTB) à Kisangani.

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