Le Rassemblement congolais pour la démocratie/Mouvement de libération (RCD/K-ML) s’oppose à la relocalisation des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), à Kisangani (Province Orientale). Le parti politique d’Antipas Mbusa Nyamwisi a livré sa position, samedi 19 juillet, au cours d’une conférence de presse, à Kinshasa.
«La place des FDLR se trouve au Rwanda. Qu’on puisse les rapatrier au Rwanda. Si la communaiuté internationale trouve qu’on peut encore les protéger d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas au Congo, où ces combattants ont déjà commis de dégâts énormes dans le Kivu», s’insurge le député national Koloso Sumaïli, cadre du RCD/KML.
Il accuse ces combattants rwandais d’avoir commis, depuis 20 ans, de diverses exactions sur les populations civiles dans l’Est de la RDC sans que la communauté internationale trouve une solution appropriée à cette situation:
«Qu’on les trouve le lieu d’asile ailleurs. Depuis 1994 que ces rebelles sont toujours au Congo. Où se trouve la communauté internationale depuis ces vingt années».
Koloso Sumaïli craint également que ces FDLR soient dans les jours à venir intégrer dans la communauté congolaise.
Le gouvernement congolais avait affrété samedi 19 juillet un Boeing 727 pour le transport des ces FDLR de leur centre de cantonnement actuel, au Sud-Kivu, vers un autre à Kisangani, en Province Orientale.
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Ces combattants ont cependant exigé qu’une de leur équipe se rende au préalable sur le lieu de la relocalisation pour se rendre compte de sa viabilité. Une délégation du gouvernement provincial a été diligentée à Walungu pour trouver un terrain d’entente.
Cependant, les combattants ont fait savoir qu’ils ne bougeront pas du site sans la permission de leur hiérarchie. Le processus de relocalisation est donc bloqué à ce stade.
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