Caritas demande de l’aide pour faciliter le retour des expulsés de Brazzaville dans leurs provinces

Des membres du personnel de la MONUSCO, de quelques agences de l’ONU et des ONG ont organisé une collecte d’habits et d’autres biens qu’ils ont remis dimanche 6 juillet aux expulsés de Brazzaville installés à Maluku au cours d’une journée récréative.

L’ONG catholique Caritas invite les personnes de bonne volonté à aider les expulsés de Brazzaville qui le veulent à regagner leurs provinces d’origine. Ces expulsés sont regroupés depuis le mois de mai dernier dans un site aménagé à Maluku dans la périphérie Est de la ville de Kinshasa. Ces expulsés estimés à 2 400 personnes dont environ 1 000 enfants vivent sous des bâches dans des conditions précaires. Les malades n’ont pas toujours accès à des soins de qualité.

«Que toute personne animée de bonne volonté puisse venir en aide à nos frères qui sont dans ces conditions difficiles. Il y a beaucoup de refoulés qui ont besoin de rentrer dans leurs provinces. S’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent mettre à leur service des moyens pour qu’ils puissent regagner leurs provinces, ça les aiderait à quitter ces conditions précaires dans lesquelles ils vivent», plaide Gratien Mundia, coordonnateur des urgences et protection sociale à Caritas Congo.

Le responsable de Caritas invite également les personnes qui veulent travailler avec son organisation pour aider ces expulsés à se présenter aux bureaux de cette association qui organise la distribution de l’aide dans le site de Maluku.

Par ailleurs, Gratien Mundia a félicité des agents de la Monusco qui ont apporté le dimanche 6 juillet des habits et d’autres biens à ces expulsés.

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«L’expérience que nous avons faite avec les agents de la Monusco dimanche dernier était une bonne expérience. Ils sont venus avec plus de 2 000 habits et d’autres matériels. Nous avons préparé la distribution. Nous l’avons fait avec tous les agents qui étaient là. Et je crois que tout cela était dans l’intérêt des bénéficiaires», a-t-il déclaré.

Jusque là, les dons sont apportés de façon intermittente par des particuliers et le ministère des Affaires sociales. Les expulsés manquent de nourriture, vivent entassés sous des bâches et certains dorment au sol.

Seules trente et une bâches sont mises à la disposition de toutes ces personnes.

La prise en charge médicale assurée par le programme national des urgences et la Croix-Rouge de la RDC restent hypothétiques. Ces deux structures souffrent d’un manque criant de médicament et de carburant pour les ambulances quand il faut évacuer les malades.

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