Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) invite les défenseurs des doits de l’homme à se soucier de leur propre sécurité autant qu’ils défendent la cause des victimes de violations des droits de l’homme. Au cours d’une réunion jeudi 26 juin avec une dizaine de membres du réseau de protection d’Uvira, dans le Sud-Kivu, l’officier en charge de la protection au BCNUDH/Bukavu, Nicole Ngoy, les a sensibilisés sur le monitoring des droits économiques et socioculturels, l’éthique et la déontologie des Droits de l’homme ainsi que sur la gestion de sa propre sécurité.
«Le travail de dénonciation, de monitoring, doit être fait avec plus de précaution, plus de professionnalisme, afin d’éviter le risque qui plane sur les défenseurs des droits de l’homme», a-t-elle assuré.
Mme Ngoy dit vouloir attirer l’attention des défenseurs de droits de l’homme sur l’importance de leur travail mais aussi le risque qu’ils encourent en ce qui concerne leur sécurité et leur protection.
«Presque chaque jour, le bureau enregistre de nombreuses plaintes relatives à ces violations des droits de l’homme, des menaces, des intimidations suite au risque qu’entraîne le travail de défenseur des droits de l’homme», a-t-elle ajouté.
Suite à ces risques, l’officier en charge de la protection au BCNUDH/Bukavu affirme que le bureau des droits de l’homme a estimé nécessaire d’attirer l’attention des défenseurs sur la manière de travailler en se protégeant eux-mêmes et en assurant leur propre sécurité.
«Et ensuite, si les moyens le permettent, nous nous tournerons vers les autorités qui sont les première débitrices de la sécurité et de la protection des citoyens», a-t-elle assuré.
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