L’Union africaine veut mettre fin à la famine en Afrique à l’horizon 2025

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains et Ban Ki-moon à l’ouverture du 23e sommet de l’Union africaine le 26 juin 2014 à Malabo. (Photo ministère des Affaires étrangères)

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont exprimé leur volonté de mettre fin à la famine sur le continent africain à l’horizon 2025. Ils l’ont déclaré vendredi 27 juin à Malabo, en Guinée Equatoriale, à la clôture de la 23e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui avait pour thème «Agriculture et sécurité alimentaire». Cet ordre du jour a cependant été quelque peu éclipsé par la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader dans plusieurs régions du continent.

La rencontre de Malabo tentait de dessiner un nouvel avenir pour l’agriculture africaine. La trentaine de chefs d’Etat africains présents à Malabo a exprimé sa volonté d’éradiquer la famine sur le continent.

Dans une déclaration faite vendredi dans la soirée, en présence du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, du chef du gouvernement espagnol et de plusieurs témoins de marque, les participants se sont engagés à réussir le pari d’une agriculture moderne et autoentretenue.

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont cependant noté que si le calme est revenu en Egypte et en Guinée-Bissau, plusieurs foyers et d’instabilité demeurent encore sur le continent.

Ils ont notamment déploré les attaques répétées de djihadistes ces dernières semaines, dont Aqmi au Mali, Boko Haram et Ansaru au Nigeria et dans le nord du Cameroun, les chebabs au Kenya et en Somalie, ainsi qu’au sud de la Libye.

L’Union africaine s’est aussi dite préoccupée par le conflit en Centrafrique, qui s’enfonce dans la violence malgré la présence des forces française et africaine. Les dirigeants d’Afrique centrale ont appelé les différents protagonistes au dialogue.

Pour faire face aux multiples cas d’insécurité sur le continent, les chefs d’Etat africains ont également débattu de la Force africaine en attente, sa mise en place, sa capacité de déploiement ainsi que sa réaction rapide aux crises.

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