Le chef de la localité Buloloma ainsi qu’un notable ont été tués à bout portant par des hommes en uniforme samedi 21 juin dans la soirée. Les auteurs et le mobile de ce double meurtre ne sont pas encore connus. Mais des chefs locaux de cette localité du Nord-Kivu accusent des militaires. Mais le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) rejette ces accusations et demande des preuves.
Charmant Mangwaki, chef du village Buloloma, et Floribert Rezova, notable, ont été assassinés alors qu’ils discutaient sous une paillote vers 22 heures par deux hommes armés et en uniforme, selon des sources locales.
Depuis deux mois, affirme l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, l’insécurité ne cesse de s’accentuer dans cette localité, située dans ce territoire.
Des pillages, des extorsions et des assassinats ont été enregistrés sur la route nationale numéro 4 ainsi que dans les localités d’Erengeti, Oicha, Mayi Moya et Mbau. Des actes commis pour la plupart des cas par des militaires indisciplinés, selon l’administrateur du territoire.
Après le meurtre du chef de la localité de Buloloma, la société civile d’Oicha a exigé aux autorités militaires de rappeler leurs troupes à l’ordre et à la discipline.
Le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu nie les accusations portées contre les militaires congolais. Il demande aux accusateurs d’apporter les preuves de leurs allégations.
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