Près d’un tiers de détenus de la prison de Kenge sont incarcérés pour viol

La prison de Dungu (Province Orientale) réhabilitée par la Monusco (Avril 2012)

Quinze des cinquante détenus de la prison centrale de Kenge au Bandundu sont incarcérés  pour des infractions de viol. Ce chiffre a été révélé lundi 9 juin par Etienne Kazadi, magistrat du parquet de grande instance du Kwango.

Selon lui, ce nombre de personnes détenues pour viol est lié au durcissement de la législation sur les violences sexuelles.

Le magistrat explique que l’ancienne version de cette loi définissait le viol comme « le fait d’obtenir les relations sexuelles avec une femme contre sa volonté ».

Avec la nouvelle loi, soutient Etienne Kazadi, le législateur a tenté de protéger davantage la femme.

« Aujourd’hui, lorsque vous introduisez dans le sexe d’une femme même un objet ou une partie de votre corps, vous avez commis le viol. Lorsque vous introduisez votre sexe dans n’importe quel trou que la femme possède, vous avez commis le viol », détaille le magistrat, révélant les nouvelles dispositions de la loi sur les violences sexuelles.

Pour lui, il faudrait informer davantage la population sur ces nouvelles dispositions pour réduire les violences contre les femmes.

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