Lubumbashi : début de l’opération d’adduction d’eau potable

Des pompes de la Regideso le 4/4/2012 à l’usine de fourniture d’eau de Kinshasa- Ngaliema, réhabilitée par la coopération Japonaise. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Regideso a lancé, vendredi 6 juin, l’opération d’adduction d’eau potable dans différents quartiers de la ville de Lubumbashi (Katanga). Financée par la Banque mondiale à hauteur de 45 millions de dollars américains, cette opération comprend trois phases à savoir: le traitement, le transport et la distribution de l’eau. Ce branchement social qu’exécute la Regideso dans le cadre du Projet eau en milieu urbain (PMU), entend mettre fin à la pénurie d’eau potable qu’enregistrent plusieurs quartiers du chef-lieu du Katanga.

«Au lieu de faire le branchement qui coûte 245 000 FC (265 dollars américains), on va faire faire des branchements sous un régime social dont un coute 46 500 FC (50 dollars américains)», a expliqué le directeur provincial de la Régideso au Katanga, Pierre Makoyo.

Il a indiqué que la première condition pour bénéficier de ce nouveau branchement est de disposer d’un titre de propriété et de payer son argent à la banque.

«Nous avons réhabilité le réseau de distribution d’eau dans les communes de la Kenya, de la Katuba et on va y replacer les nouveaux branchements qui permettront à la population d’avoir de l’eau en quantité acceptable. Ensuite, il y aura des compteurs inviolables qui permettront à ce que chacun puisse gérer la quantité d’eau», a poursuivi le directeur de la Regideso.

Le dicteur Pierre Makoyo a par ailleurs indiqué que la Regideson se propose d’installer environ 2 500 compteurs dans la ville de Lubumbashi à l’issue de cette opération.

«Près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable desservie par la Régie de distribution d’eau (Régideso) de la ville de Lubumbashi. La population qui habite les quartiers périphériques recoure à l’eau des puits, des sources d’eau aménagées par certaines ONG locales, des rivières et autres», avait indiqué le spécialiste en risques naturels, Jean-Pierre Ndjibu, au cours de la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars dernier.

Réunis à l’occasion de cette journée, les partenaires sociaux et techniques du gouvernement avaient révélé que seuls 26 % des Congolais ont accès à l’eau potable.

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