Equateur : la société civile réclame le maintien de la Monusco dans le Sud-Ubangi

Des habitants Twa (pygmés) à Bikoro, près du Lac Tumba, dans l’Equateur, 2005.

La Monusco devrait continuer d’appuyer les structures étatiques tant que des poches d’insécurité sont perceptibles dans le Sud-Ubangi. Le président de la société civile de ce district, Jules Mopila a ainsi plaidé mercredi 28 mai auprès du chef de la Monusco, Martin Kobler lors de sa toute première visite à Gemena. Les délégués de la société civile se plaignent de la reconfiguration de la Monusco avec la concentration d’une grande partie de ses activités et de ses effectifs dans l’Est de la RDC comme le recommande la résolution 2147 du conseil de sécurité de l’ONU.

La société civile demande le maintien de la mission à l’Equateur pour des raisons sociopolitiques, économiques, humanitaires, électorales et sécuritaires.

Sur le plan socio-économique par exemple, elle estime que l’instabilité en République Centrafricaine a un impact négatif sur l’activité commerciale à Gemena.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler a rappelé que la plupart des problèmes posés sont du ressort du gouvernement.

«Mais nous pouvons le soutenir en particulier dans des zones qui sont très très fragile», a-t-il souligné.

En ce qui concerne les élections, Martin Kobler a indiqué que le PNUD prendra toutes les dispositions pour accompagner l’organisation des élections dans le Sud-Ubangi avec ses partenaires le moment venu.

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