Cent nouveaux bus de la firme Transco sont arrivés mercredi 28 mai à Kinshasa en provenance d’Egypte. L’entreprise totalise ainsi quatre cents bus. A ce jour, seulement douze lignes sont desservies par la firme sur les vingt-huit, annoncées par le ministre des Transports lors de la mise en circulation des tout premiers bus. Il a expliqué mercredi 28 mai que le gouvernement compte construire de nouveaux abribus et former les chauffeurs avant de lancer d’autres lignes.
Alors que quatre cents bus sur les cinq cents sont déjà à Kinshasa, plus de la moitié des lignes prévues ne sont pas encore opérationnelles.
Selon le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, la mise en exploitation se fera de manière progressive et graduelle mais efficace. Des dispositions sont en train d’être prises, a-t-il précisé, pour prendre en compte l’approche triangulaire du secteur des transports comprenant la voie, l’équipement comme les bus, et le personnel principalement les chauffeurs.
« La mise ne exploitation des lignes obit à un certain nombre de critères. Il faut que, sur les lignes qui sont mises en exploitation par exemple, on aménage des abribus pour permettre un embarquement responsable et ordonné. Il faut aussi que les chauffeurs soient formés parce qu’on ne va pas laisser un bus d’une valeur aussi importante entre les mains d’un chauffeur non formé ou mal formé ».
Le premier lot de bus de la nouvelle société des transports (Transco) a été officiellement mis en circulation le 30 juin 2013.
Le dernier lot de bus commandés par le gouvernement arrivera la semaine prochaine.
Et le gouvernement annonce déjà une autre commande de trois cent cinquante bus dont une partie sera destinée aux provinces. Le but étant de permettre aux passagers de voyager dans des conditions de confort. Les privés restent majoritaires dans le secteur du transport en commun. Et leurs véhicules n’offrent pas toujours toutes les garanties de sécurité.
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