Martin Kobler appelle le peuple congolais à tourner la page de la guerre

Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC le 02/04/2014 à Kinshasa, lors de la conférence de presse au quartier général de la Monusco. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

A l’ouverture de la 7e session du Comité d’appui technique de l’accord cadre de paix d’Addis-Abeba mercredi 21 mai à Goma, le chef de la Monusco, Martin Kobler, a appelé le peuple congolais à tourner la page de la guerre et à transformer les armes en houes pour promouvoir la production agricole. Il a aussi souhaité privilégier le dialogue, l’échange économique et culturel entre les peuples de la région des Grands Lacs.

Au cours de cette réunion qui se tient jusqu’à vendredi, le comité d’appui technique à l’accord d’Addis-Abeba va notamment examiner  les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action régional de cet accord signé il y a une année par onze pays africains dans la capitale de l’Ethiopie pour restaurer la paix dans la région des Grands Lacs.

Dans son discours d’ouverture, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej, s’est félicité de la tenue de ces assises  à Goma, soulignant que les populations congolaises attendent beaucoup de ces travaux.

Pour sa part, l’envoyée  spéciale du secrétaire général de l’Onu pour les Grands Lacs, Mary Robinson, a appelé les membres du Comité d’appui technique de l’accord d’Addis-Abeba à travailler sérieusement. Elle a indiqué qu’un rapport doit être remis au conseil de sécurité des Nations unies avant le mois de septembre.

Le comité d’appui technique de l’accord d’Addis-Abeba est composé des représentants des pays  signataires et des organisations qui les accompagnent, les Nations-unies, l’Union Africaine, la CIRGL et la SADC. Les envoyés spéciaux de ces trois dernières instituions participent également à la réunion de Goma.

Pour ramener la paix dans l’Est de la RDC, les pays signataires de l’accord d’Addis-Abeba se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique en proie à la paix depuis plus de deux décennies.

A la veille de l’ouverture de la réunion du Comité d’appui technique de l’accord-cadre, plusieurs  habitants de la province du Nord-Kivu ont souhaité le démantèlement des groupes armés encore actifs dans cette province. Parmi ces groupes armés, il y a notamment les rebelles rwandais des FDLR  et les milices locales Maï-Maï.

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