La Caritas distribue la nourriture aux expulsés de Brazzaville

Distribution des vivres le 19/05/2014 par la Caritas aux expulsés de Brazzaville installés dans un transit dans une cité de la commune de Maluku à Kinshasa. Radio Okapi/John Bompengo

L’ONG catholique Caritas a distribué lundi 19 mai une ration alimentaire de trois jours aux deux mille familles d’expulsés du Congo (Brazzaville) réinstallés la semaine dernière à Maluku (80 km de Kinshasa). C’est la première « assistance alimentaire consistante » depuis leur relocalisation dans ce centre de transit, affirment les bénéficiaires. Le coordonnateur national des urgences de cette ONG catholique, Boniface Nakwagelewi a promis que des articles ménagers leur seront remis dès la semaine prochaine.

Chaque ration est constituée de 6 kg de riz, 6 kg d’haricot, 3 litres d’huile végétale, 2 kg de sel et 5 boîtes de conserve. Pour ces bénéficiaires, c’est la première aide consistante reçue depuis une semaine passée sur ce site de Maluku.

« Je remercie vraiment Caritas pour ce don. Je regrette seulement le manque des marmites. Je ne sais pas comment je vais préparer cette nourriture », affirme un expulsé.

Une requête que Caritas promet d’intégrer dans sa prochaine assistance.

« D’ici à la fin de la semaine une deuxième aide va intervenir, nous allons encore distribuer des biens non alimentaires ou articles ménagers essentiels », assure Boniface Nakwagelewi.

L’ONG catholique estime à près de 600 000 dollars américains l’enveloppe globale d’assistance budgétisée pour venir en aide à ces familles. Un fond réuni grâce aux contributions de cinq de ses partenaires dont Caritas Allemagne, Caritas international Belgique, Caritas États-Unis d’Amériques(CRS), Caritas Pays-Bas (Cordaid), Caritas Angleterre et pays de Galles(Cafod).

Les expulsés de Brazzaville avaient été délocalisés du stade Cardinal Malula où ils vivaient à la merci des intempéries vers «un site beaucoup plus approprié dans la commune de Maluku».

Dans leur nouveau site d’accueil, certains s’étaient aussitôt lancés dans le petit commerce pour subvenir à leurs besoins quotidiens. 

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