« Aucun jour ne s’écoule sans que la liberté de la presse ne soit bafouée », a affirmé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la liberté de la presse célébrée samedi 3 mai. Selon lui, les journalistes sont enlevés, détenus, battus, voire assassinés à cause des vérités dérangeantes qu’ils énoncent.
Quatorze journalistes ont été tués cette année, et soixante-dix autres ont connu le même sort l’année dernière, a indiqué le secrétaire général de l’Onu.
Toujours selon Ban Ki-moon, deux cent onze journalistes ont été emprisonnés l’année dernière. Et quatre cent cinquante-six autres ont été contraints à s’exiler depuis 2008.
Plus d’un millier ont été tués depuis 1992, pratiquement un par semaine.
Face à ces statistiques alarmantes, le secrétaire général de l’Onu estime qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour ceux qui prennent les journalistes pour cibles, les soumettent à des actes de violence ou d’intimidation, ou recourent à des procédures juridiques perverties pour perturber ou entraver leur travail.
Ban Ki-Moon a invité tous les Etats membres de l’Onu à placer la liberté des médias au centre d’action visant à promouvoir la sécurité, la dignité et la prospérité pour tous.
Pour lui, la liberté des médias est indispensable au développement, à la démocratie et à la bonne gouvernance.
Le secrétaire général de l’Onu a déploré les violations des droits de s’informer et d’informer librement encore enregistrées, malgré l’attachement que son organisation témoigne chaque année à cette liberté fondamentale.
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