Sud-Kivu: reddition du chef Maï-Maï Maheshe Kahasha à Nzibira

Un milicien dans l’Est de la RDC.

Maheshe Kahasha, chef milicien des Maï-Maï Raïa Mukombozi, s’est rendu vendredi 18 avril, aux Forces armées de la RDC (FARDC). Il a fait reddition avec une quarantaine de ses combattants avec chacun son arme dans la localité de Nzibira, en territoire de Walungu (Sud-Kivu). Il ne reste qu’à leur indiquer le site de regroupement, où ils pourront être rejoints par d’autres combattants qui désirent servir le pays sous le drapeau.http://radiookapi.net/wp-includes/js/tinymce/plugins/wordpress/img/trans.gif

Pour plusieurs observateurs au Sud-Kivu, la reddition de Maheshe prouve que les groupes armés locaux ont compris la nécessité de rejoindre le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Surtout que la reddition du chef milicien Maheshe aux forces régulières est intervenue quelques semaines après la rencontre avec le coordonnateur de l’unité de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) au Sud-Kivu.

Le commandant des Forces armées de la RDC chargé des opérations militaires au Sud-Kivu, le général Delphin Kahimbi multiplie des rencontres avec plusieurs seigneurs de guerre réfractaires au processus de réintégration. Il avait notamment sensibilisé Maheshe, à Lubumbe 1, sur la nécessité de réintégrer les FARDC.

Pour sa part, la société civile de Walungu qualifie ce geste d’un pas capable de contribuer à la restauration de la paix dans cette partie du Sud-Kivu, longtemps en proie à des affrontements répétés entre militaires et miliciens.

En février dernier, près de 500 miliciens fidèles aux chefs Mayele Wilondja et Kashologosi attendaient d’intégrer les FARDC dans les localités de Lusambo et Kashologosi, en territoire de Fizi (Sud-Kivu).

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu avait mis en place, en janvier dernier, une commission technique mixte RDC-Rwanda et Ouganda pour suivre des combattants étrangers et nationaux afin de les orienter à la démobilisation, la réintégration au sein de l’armée ou encore la réinsertion dans la vie civile.

Cette commission que préside le gouverneur Marcellin Cishambo étudien étudie au cas par cas la situation des combattants étrangers et nationaux avant leur rapatriement ou leur réinsertion.

Lire aussi sur radiookapi.net: