Equateur: plus de 10 morts dans un accident de navigation sur le fleuve Congo

Une embarcation sur le fleuve Congo (Archives).

Plus d’une dizaine de morts et plusieurs disparus ont été enregistrés dans un accident de navigation survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dernier sur le fleuve Congo au niveau du territoire de Bolomba (Equateur). Selon les rescapés arrivés samedi 5 avril à Mbandaka, chef-lieu de la province, le convoi H/B Union, avec trois pirogues motorisées, est entré en collision avec le M/B Kikwit de la Compagnie Congo Futur.

Les rescapés, estimés à une trentaine, ont affirmé avoir tout perdu dans cet accident.

Ils ont été ramenés à Mbandaka grâce à un habitant de la ville.

Aussitôt informé du drame, ce dernier s’est dépêché sur les lieux à bord d’une pirogue motorisée pour chercher ses frères parmi les accidentés. Mais faute de secours officiel, il a été obligé de ramener tous les rescapés.

Selon leurs témoignages, il y avait plus de soixante passagers à bord du convoi H/B Union, formé de trois pirogues motorisées, en direction de Kinshasa. Ces gens rentraient de Mampoko, localité en amont de Lolanga dans le territoire de Bolomba, où ils étaient partis acheter des produits vivriers.

Vers deux heures du matin, à deux kilomètres en aval de Lolanga, ont-ils témoigné, leur convoi va croiser le bateau M/B Kikwit qui remontait le fleuve dans l’obscurité.

Les deux embarcations sont entrées en collision. Et le convoi a été complètement englouti sous une barge du bateau avec tous les passagers et marchandises qui étaient à bord.

Un rescapé dit avoir dénombré onze corps repêchés et inhumés sur place. Plusieurs personnes sont portées disparues.

Parmi la trentaine des rescapés arrivés à Mbandaka, il y a un enfant non accompagné d’environ sept ans. Il voyageait avec sa mère, qui est décédée au cours de l’accident.

De même, une dame survivante a aussi perdu son mari. Le couple, qui habite Kinshasa, était allé acheter des produits à revendre.

Ayant tout perdu, tous ces rescapés sollicitent l’assistance urgente des autorités et leur rapatriement dans leurs milieux d’origine.

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