Kasaï-Oriental: les accidents se multiplient sur la route Kabinda-Nkumba délabrée

Sur la N1 en route vers Kinshasa, un transporteur de makala tombe en panne. 2010.

Depuis le début du mois de mars, huit véhicules se sont renversés sur le tronçon routier Kabinda-Nkumba, très dégradé. Selon le président de la société civile de Kabinda (Kasaï-Oriental), cette voie routière longue de 80 km sur la nationale n°2 n’est pas complètement réhabilitée par l’Office des Routes; malgré son financement à hauteur de plus de 13 millions de dollars américains par le gouvernement central il y a une année. Mais, cette entreprise reconnait avoir perçu seulement 70% de cette somme.

Trois véhicules chargés de marchandises se sont renversés la semaine dernière sur cette voie, poursuit Nsomue Kitengie Pansom. Cet accident porte à huit le nombre des véhicules renversés depuis le début de ce mois de mars.

Les chauffeurs des camions et conducteurs de motos éprouvent d’énormes difficultés sur le tronçon routier Kabinda- Nkumba. Selon le président de la société civile populaire de Kabinda, Nsomue Kitengie Pansom, les petits véhicules passent entre 8 à 9 heures sur cette route pour arriver à Mbuji-Mayi. Il faut entre 12 à 15 heures aux gros camions pour atteindre la capitale provinciale, affirme la source.

Pour le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) à Kabinda, il est difficile de transporter des denrées alimentaires périssables comme la viande, légumes et autres. A l’instar du président de l’Association des chauffeurs, il invite l’Office de route à réhabiliter cette voie pour faciliter la circulation des personnes et de leurs biens.

Le responsable local de l’Office de route reconnaît les difficultés rencontrées par les conducteurs et commerçants sur cette voie. Selon lui, seulement 70% de financements ont été octroyés à son entreprise pour la remise en état de cette route.

De son côté, le commissaire de district de Kabinda s’est montré plus optimiste. Selon lui, ces travaux débutés il y a près de dix mois, «évoluent tout de même peu à peu.»

Lire aussi sur radiookapi.net :