Cent ans après sa création, Idiofa manque d’infrastructures

Bandundu-ville, chef-lieu de la province du Bandundu. Ph/ Droits Tiers.

Les manifestations organisées pour célébrer le centenaire du territoire Idiofa se sont clôturées jeudi 13 mars. Au cours de cette cérémonie de clôture, le gouverneur du Bandundu et le président de l’Assemblée nationale ont déploré l’état des infrastructures d’Idiofa érigé en territoire en 1913.

Dans son discours, le gouverneur de la province de Bandundu, Jean Kamisendu, a décrit un territoire dont les habitants font face à de nombreuses difficultés.

« Le tissu économique du territoire s’est étiolé. Toutes les entreprises qui faisaient sa grandeur et sa fierté ont mis la clé sous le paillasson. Le réseau routier s’est dramatiquement détérioré et la plupart de cours d’eau ne sont plus exploités. Les paysans sont démotivés. L’habitat laisse aussi à désirer. Idiofa est aussi confronté à un problème d’eau et de fourniture en énergie électrique », a-t-il déclaré.

De son côté, le président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku, élu d’Idiofa, a demandé aux habitants de ce territoire de travailler pour contribuer à son développement.

Il a promis de mobiliser les bailleurs de fonds pour enclencher le développement du territoire d’Idiofa. Il a mis l’accent sur la scolarisation des jeunes de ce territoire.

« Si nous n’étudions pas, il y aura toujours des plaintes, nous allons pleurer à cause du sous-développement du territoire d’Idiofa cent ans après. Chacun doit contribuer pour développer le territoire d’Idiofa. J’ai donné ma leçon, ma pensée pour ce centenaire. Ceci, pour que nous-mêmes nous soyons acteurs du développement de ce territoire », a déclaré Aubin Minaku.

Les célébrations du centenaire d’Idiofa ont duré deux jours. Selon les organisateurs, plus de 250 invités venus de plusieurs coins du pays ont pris part aux concerts de musique, spectacles de danse et débats autour du développement de ce territoire.

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