Pour éviter l’arrivée des combattants armés à Zongo, Michel Siazo, le maire de cette ville de l’Equateur, a mis en place la semaine dernière une commission pour recenser tous les réfugiés centrafricains qui fuient l’insécurité dans leur pays. La ville de Zongo, voisine de Bangui la capitale centrafricaine, continue de recevoir des Centrafricains qui quittent leur pays en proie aux violences entre milices.
Michel Siazo demande aux autorités des autres villes et cités de l’Equateur qui reçoivent des réfugiés de mettre aussi en place des commissions pour les recenser.
Pour lui, ces commissions doivent identifier les Centrafricains enregistrés par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) et disposant d’un statut de réfugié ainsi que ceux qui ne l’ont pas encore été.
« Par exemple à Zongo, la commission installée a déjà enregistré plus de 33 personnes mais parmi ces personnes, il n’y a qu’une seule qui est en ordre. Mais les autres n’ont aucun papier ou peut être ont un simple papier donné par la DGM [Direction générale de migration]», s’inquiète-t-il.
Le maire de Zongo estime que les autorités des cités frontalières de la Centrafrique doivent connaître le statut des personnes qu’elles reçoivent « pour la sécurisation de nos frontières ».
En février dernier, le HCR a fait état de plus de 59 000 Centrafricains arrivés en RDC depuis fin 2012. L’administratrice principale régionale chargée des relations extérieures de cette agence avait indiqué que la moitié de ces réfugiés sont dans des familles d’accueil et les autres sont dans des sites aménagés par le HCR.
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