Les chefs d’Etat du Comesa veulent promouvoir davantage les PME

A droite, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila prononçant son discours étant président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (Comesa) le 27/02/2014 à Kinshasa, lors de la clôture du 17e sommet. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le XVIIe sommet du Marché commun de l’Afrique Orientale et Australe (Comesa) s’est clôturé ce jeudi 27 février à Kinshasa. Dans son discours de clôture, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, qui a pris la présidence de cette organisation, a défendu la promotion des petites et moyennes entreprises (PME), qui doivent, selon lui, « jouer dans le processus d’intégration et d’enrichissement dans la région ».

Joseph Kabila a expliqué que par leur taille et leur flexibilité, les PME ont l’avantage d’être plus proches des populations.

« Elles s’intègrent mieux au sein des communautés, s’adaptent facilement à nos conditions socioculturelles et sont susceptibles de se diffuser plus rapidement dans nos pays qui doivent accroître significativement l’offre d’emploi », a-t-il déclaré.

Pour le chef de l’Etat congolais, les PME vont aider les populations des pays du Comesa à tirer rapidement les dividendes de la mise en valeur des ressources naturelles.

Joseph Kabila a cependant indiqué que la volonté du Comesa de développer les PME ne doit pas être comprise comme « une manière de limiter volontairement nos ambitions en termes de développement industriel mais plutôt d’emprunter une voie d’accession progressive à la compétitivité ».

Financement des PME

Dans son discours, le ministre congolais des Affaires étrangères qui a lu le rapport des chefs de diplomatie du Comesa est aussi revenu sur les petites et moyennes entreprises. Il a notamment plaidé pour que les gouvernements et les banques financent ces PME.

Au sujet de la zone de libre-échange du Comesa, Raymond Tshibanda a salué les progrès accomplis dans les négociations, appelant les Etats membres à finaliser les questions restées en suspens.

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