Plusieurs refugiés centrafricains du camp Mole, à 35 km du territoire de Zongo (Equateur), refusent de s’installer dans les campements érigés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour les abriter. Ils préfèrent rester dans des familles d’accueil dénonçant l’insuffisance des médicaments dans le camp. Ils l’ont dit mercredi 26 février à la délégation mixte Organisation mondiale de la santé (OMS)- Agence adventiste du développement et de l’aide humanitaire (Adra) qui évalue la situation humanitaire des refugiés centrafricains et autres retournés congolais dans ce territoire.
Toujours selon cette délégation, certains réfugiés préfèrent aussi aller se faire soigner dans un centre de santé à 5 kilomètres du Camp deMole. Ce centre est bénéficie du soutien de l’OMS et de l’Adra.
Valentin Bandibanga d’Adra indique qu’ils ont déjà soigné près de trois cent quatre-vingt-cing réfugiés et qu’il en reste encore un nombre suffisant à soigner.
Il demande de l’aide auprès des bailleurs et d’autres organisations pour les aider à donner un soin de qualité aux réfugiés.
« Nous voulons avoir un autre appui. Nous cherchons les lieux d’hospitalisons, les moustiquaires, parce que les réfugiés hospitalisés dorment parfois à même le sol », a déclaré Valentin Bandibanga.
Le responsable de la Commission nationale pour les réfugiés de Zongo, Zéphirin Bangala, affirme que les réfugiés sont libres de choisir où s’installer. Il précise que rien ne les oblige à rester dans les camps établis par le HCR.
La porte-parole du HCR, Céline Schmitt, précise que 62 500 réfugiés sont déjà enregistrés sur le sol congolais depuis décembre 2012. Elle indique que « plus de la moitié a été relocalisée dans quatre camps des réfugiés de Mole. Et le reste a choisi d’aller dans des familles d’accueil ».
Concernant les soins de santé des réfugiés, Céline Schmitt a souligné que le HCR a établi un centre de santé à Mole, en collaboration avec l’ONG tchadienne ADES. Ce centre offre gratuitement des soins de santé primaires aux réfugiés.
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