Des milliers de familles déplacées qui se sont regroupées, pour la plupart, au chef-lieu du territoire de Masisi (Nord-Kivu) ne sont toujours pas assistées. Ces déplacés sont venus notamment de Kahutu, Kasho, Bondé, Bukombo, Lwashi, Nyabiondo, à l’ouest de Masisi-centre. Ils avaient fui des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les miliciens de l’Alliance des patriotes congolais pour un Congo libre et souverain (APCLS). Des combats qui ont débuté depuis le week-end dernier.
Selon la société civile, ces familles déplacées vivent dans la précarité et manquent de tout depuis leur arrivée il y a une semaine à Masisi-centre. Elles sont regroupées dans certaines écoles et d’autres dans des familles d’accueil. Lors de leur fuite, elles avaient tout abandonné.
La société civile locale appelle la communauté humanitaire au Nord-Kivu à leur venir en aide.
L’administrateur du territoire de Masisi, Dieudonné Tshishiku, a demandé mercredi aux déplacés de regagner leurs milieux désormais sécurisés par les FARDC. L’armée loyaliste avoir délogé les combattants de l’APCLS et leurs alliés des localités de
Nyabiondo, Kahutu, Kasho, Bondé, Bukombo, et Lwashi.
Mais ces familles hésitent de regagner leurs habitations, disant craindre pour leur sécurité, selon la société civile de Masisi.
Pour les apaiser, des responsables militaires à Masisi se sont rendus jeudi dans les zones libérées pour sensibiliser les FARDC à garantir la sécurité des civils.
Entre temps, des violents combats opposent des FARDC aux miliciens de l’APCLS depuis tôt ce matin à Lwibo, à une dizaine de kilomètre à l’ouest du chef – lieu de Masisi.
Les responsables militaires sur place disent avoir accordé sept jours aux groupes armés, à dater de ce jeudi, pour désarmer volontairement, au risque d’être traqués.
Lire aussi sur radiookapi.net: