Sud-Kivu: près de 500 miliciens attendent d’intégrer les FARDC à Fizi

Un milicien Maï-Maï manipulant son arme dans une brousse à Beni (Nord-Kivu). Ph/Droits Tiers.

Près de 500 miliciens attendent, depuis quelques jours, d’intégrer les Forces armées de la RDC (FARDC) dans les localités de Lusambo et Kashologosi, en territoire de Fizi, province du Sud-Kivu. Il s’agit des hommes fidèles au chef milicien Mayele Wilondja et ceux du chef Kashologosi. Ils ont été sensibilisés à quitter les milices par Emmanuel Ndigaya Ngezi, chef milicien de la Force populaire pour la défense du Congo (FPDC)qui promet lui aussi de déposer les armes aussitôt qu’il va finir sa sensibilisation.

«Cette campagne est plus que jamais l’occasion de rassembler les combattants et donner une chance à la paix à Uvira et dans les environs», a indiqué le président de ce mouvement politico-militaire.

Emmanuel Ndigaya affirme avoir répondu à l’appel du ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, qui a demandé aux miliciens Bakata Katanga à déposer les armes et à intégrer, pour certains, l’armée régulière.

«Le général Delphin Kahimbi, commandant militaire chargé des opérations militaires au Sud-Kivu nous a assurés qu’il est temps d’intégrer les FARDC», a-t-il poursuivi.

Emmanuel Ndigaya promet de dissoudre bientôt sa milice.

En janvier dernier, le gouvernement provincial du Sud-Kivu avait mis en place une commission technique mixte RDC-Rwanda et Ouganda pour suivre des combattants étrangers et nationaux afin de les orienter à la démobilisation, la réintégration au sein de l’armée ou encore la réinsertion dans la vie civile.

Cette commission est présidée par le gouverneur Marcellin Cishambo. Elle devra recevoir les combattants étrangers et nationaux en étudiant au cas par cas la situation des combattants avant leur rapatriement ou leur réinsertion.

Lire aussi sur radiookapi.net: