Martin Kobler : « Notre première priorité en 2014, c’est la lutte contre les FDLR »

Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC le 28/08/2013 à Kinshasa, lors de la conférence de l’Onu. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a affirmé que la priorité de la Monusco en 2014 sur le plan militaire est de lutter contre les rebelles rwandais des FDLR, sans négliger les rebelles ougandais des ADF. Il l’a dit mercredi 29 janvier au cours de la conférence des Nations unies à Kinshasa.

« Sur le plan militaire, notre première priorité c’est la lutte contre les FDLR. Mais de ne pas aussi négliger les combats contre les ADF plus au Nord dans la région de Beni », a déclaré Martin Kobler.

Il a expliqué que cette année il fallait également « consolider les acquis achevés en 2013 ».

« C’est très important. Plusieurs milliers des ex-combattants du M23 sont au Congo et en Ouganda. Il faut renforcer le processus de DDRRR. Consolider l’autorité de l’Etat dans les territoires qui sont libérés », a poursuivi Martin Kobler.

Le M23 a été militairement défait en novembre dernier par les FARDC appuyées par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), marquant ainsi la fin de ce mouvement rebelle.

Après la défaite militaire du M23, la Monusc et les FARDC s’étaient engagées à traquer les rebelles ougandais des ADF. Plusieurs localités qu’ils occupaient jadis ont été récupérées.

La priorité de 2014 de la Monusco reste la traque des rebelles rwandais des FDLR, actives dans les provinces du Maniema, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Les combattants de ce mouvement commettent plusieurs exactions sur les populations civiles notamment le pillage, les viols et assassinats et enlèvements.

Élections locales

Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies, le patron de la Monusco a également évoqué l’organisation des élections locales en RDC.

Il a indiqué que la mission onusienne travaillera également avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour l’organisation de ces élections.

« Pour nous aussi, c’est très important maintenant d’utiliser 2014 pour préparer conjointement avec la Ceni les élections locales parce que c’est un cycle qui commence maintenant et c’est très important pour le pays », a ajouté Kobler.

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