RDC: 3 militaires tués lors d’une attaque des Maï-Maï Cheka à Pinga

Les sous officiers des FARDC marchent ce 30/6/2010 à Kinshasa, lors du défilé marquant cinquantenaire de l’indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au moins trois militaires ont été tués et plusieurs personnes blessées dans la nuit du lundi à ce mardi 14 Janvier au cours d’une attaque armée perpétrée par les miliciens de Nduma Defense of Congo (NDC) sur les positions des FARDC à Katanga dans la cité de Pinga.  Selon des sources locales, l’armée, appuyée par la Monusco, a riposté à l’attaque en chassant les assaillants. Un calme relatif règne dans cette cité du territoire de Walikale au Nord-Kivu.

Lundi vers 23 heures, les combattants de Nduma Defense of Congo de Ntabo Ntaberizi, alias Cheka, ont ouvert le feu sur les positions des FARDC à Katanga. Pendant plus de 40 minutes, les Forces armées de la République démocratique du Congo se sont affrontées à ces combattants, indiquent des ONG basées dans cette région.

Les Maï-Maï du NDC ont décroché par la suite. Ils sont actuellement localisés autour de Pinga, selon les mêmes sources.

Le bilan de l’attaque fait état d’au moins trois soldats FARDC tués. Parmi les blessés, figurent deux militaires et trois civils dont un enfant et une jeune fille de dix-neuf ans.

Tous les blessés ont été admis en soins d’urgence à l’hôpital général de Pinga protégé par la Monusco.  Les blessés graves pourraient être évacués à Goma au courant de la journée par la Monusco, indiquent des sources médicales.

Le contingent uruguayen de la Monusco basé à Pinga appuie les FARDC pour protéger les civils. Au moins mille habitants de la cité ont trouvé refuge autour de la base de la Monusco à Pinga, à l’issue de cette attaque.

Ce mardi, un calme relatif règne dans cette cité, qui reste sous le contrôle des FARDC appuyée par la Monusco.

Depuis le 27 novembre dernier, la Monusco a chassé les rebelles de NDC de Pinga, leur ancien fief. Les FARDC ont été redéployées dans cette cité. Ntabo Ntaberi Cheka est encore réfractaire au processus de Désarmement, démobilisation, réinstallation et réinsertion (DDRR) amorcé par le gouvernement congolais. Entre-temps, il est toujours recherché par la justice congolaise pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité par viols et pillages.

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