Certains combattants des groupes armés se rendent aux FARDC et à la Monusco sans leurs armes. Cette situation embarrasse les autorités locales qui estiment qu’un milicien doit rendre son arme pour être éligible au processus de désarmement.
Treize ex-combattants des Forces de la défense du Congo (FDC), venus du secteur Nyamabako, se sont rendus aux FARDC depuis plus d’un mois à Walikale-centre.
Conduits par le général autoproclamé Joachim Katobororo, ces combattants n’ont remis aucune arme lors de leur reddition.
Ce qui, selon l’administrateur de Walikale, bloque leur transfert au centre de regroupement des ex–combattants de Bweremana.
Cette situation inquiète la Monusco.
« Je suis inquiet d’entendre des rapports que certains de ces combattants qui se rendent ne se rendent pas avec leurs armes », confie Ray Tores, chef du bureau de la mission onusienne au Nord-Kivu.
Le responsable onusien invite la population à convaincre ces anciens combattants à remettre leurs armes qui « représentent un danger réel et imminent pour la durabilité, la pérennité de la paix au Nord-Kivu ».
La société civile de Walikale demande au gouvernement de traiter rapidement le cas de 13 ex-combattants des FDC.
Son vice-président explique qu’après la prise en charge des premiers jours, ces ex–combattants vivent actuellement grâce à la charité de certaines familles.
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