Province Orientale: la situation sécuritaire s’améliore à Aru

Patrouille de la Police Nationale Congolaise(PNC). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La situation sécuritaire s’est nettement améliorée ces deux derniers mois dans les chefferies de Kakwa et de Kaliko-Omi dans le territoire d’Aru (Province Orientale) à la frontière avec le Soudan du Sud et l’Ouganda, a affirmé mercredi 2 janvier le chef de collectivité de Kakwa. Plus de dix mille refugiés et déplacés, qui avaient fui les attaques de la milice dénommée Armée de libération du peuple congolais (ALPC), ont déjà regagné leurs villages d’origine. 

Le chef de collectivité de Kakwa, Likambo Araba, affirme que la population est retournée  dans une dizaine de villages qui s’étaient vidés de leurs habitants après des incursions des miliciens. Il s’agit notamment de localités  de Gaki, Odrumoni, Oka, Gombe, Lokora, Arile et Kengezi Base.

Certains habitants avaient fui en Ouganda et au Soudan du Sud. D’autres s’étaient déplacés vers l’intérieur du pays. Le chef de collectivité précise qu’environ douze mille personnes sont déjà rentrées chez elles ces trois derniers mois et qu’elles vaquent librement à leurs activités champêtres.

Pour Likambo Araba, ce retour de la paix est dû aux efforts des FARDC pour protéger les civils. A l’en croire, ce retour serait également facilité par la sensibilisation de la population pour le rétablissement d’un climat de confiance entre les autochtones et l’armée.

Selon le commandant des FARDC dans le territoire d’Aru, plusieurs assaillants se sont rendus à l’armée régulière au cours de ce mois de décembre, dont un journaliste qui était le secrétaire du groupe armé ALPC et un enfant mineur.

Certaines sources locales rapportent que plus de vingt miliciens se sont rendus à l’armée et à la Monusco au cours du dernier trimestre de l’année passée.

Les populations des chefferies de Kakwa et de Kaliko fuyaient des attaques répétées de leurs villages par un groupe d’hommes armés. Ce groupe commettait des exactions contre les civils et enlevait des jeunes pour les enrôler de force, avait indiqué la société civile de Kakwa dimanche 3 novembre dernier.

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