Dix pourcent de la population sexuellement active se sont fait volontairement dépister au Kasaï-Oriental depuis 2008. C’est ce qu’a déclaré mardi 31 décembre le médecin coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), Dr Welo, à l’occasion de la clôture des activités de lutte contre cette pandémie dans la province.
« Lorsqu’on a fait l’évaluation 5 ans durant, la population qui a accès au dépistage ne dépasse pas 10%. Donc il y a une grande partie de la population qui n’utilise pas le service de dépistage volontaire », a affirmé le Docteur Welo.
Pour lui, ce taux reste faible parce que la population n’est pas suffisamment sensibilisée sur le dépistage volontaire. Dans d’autres territoires, les centres de dépistage volontaire du VIH/Sida sont inexistants.
Le médecin coordonnateur du PNLS invite les autres services publics et privés à avoir des cellules de lutte contre le VIH/Sida. Ce qui peut encourager leurs agents à se faire dépister car la connaissance de l’état sérologique est un moyen de lutte contre le VIH sida.
« Si nous attendons seulement les secteurs de la santé, nous risquons de ne pas atteindre notre objectif du millénaire pour le développement », ajoute-t-il.
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