L’enclavement de la province du Kasaï-Oriental ne permet pas la libre circulation des biens et contribue à la paupérisation de la population. C’est la conclusion de l’étude menée par la société civile qui a été présentée samedi 28 décembre à Mbuji-Mayi. Cette étude a été menée depuis le mois de mai dernier dans cinq sites de la province dans le but d’identifier les problèmes majeurs sociaux et économiques de la population de la province pour son accessibilité aux services sociaux de base.
Selon cette étude, l’enclavement de la province est dû au délabrement des voies de communication.
La chute du cours mondial du diamant et la régression de la production à la Miba ont réduit sensiblement les recettes fiscales et poussé bon nombre d’opérateurs économiques à l’exode, indique le rapport de la société civile, qui ajoute que la faible production agricole crée une insécurité alimentaire généralisée.
D’après les conclusions de l’enquête de la société civile, la majorité de la population n’a pas accès de façon durable aux services sociaux de base, notamment la santé, l’éducation, la nutrition, l’eau, l’énergie électrique, et un habitat décent.
Au regard de toutes ces difficultés relevées, tant en milieu urbain que rural, le rapport de la société civile recommande aux autorités locales, provinciales et nationales qu’un budget conséquent soit alloué aux problèmes sociaux de la population.
Toutefois la population interrogée pense que pour sortir des mauvaises conditions de vie, il faut principalement restaurer la bonne gouvernance, poursuit la société civile.
L’enquête de la société civile a porté sur l’utilisation des services sociaux de base, le milieu de vie de ménages, les maladies, les revenus des ménages, l’alimentation, l’agriculture, et le genre.
Cinq sites ont été retenus :
- Mbujimayi
- Muene Ditu
- Miabi
- Lubao
- Lusambo.
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