Les FARDC ont repris mercredi 25 décembre dans la soirée le contrôle de la localité de Kamango, à environ 90 kilomètres au nord-est de la ville de Beni (Nord-Kivu), en délogeant les rebelles ougandais ADF-Nalu qui l’occupaient depuis le matin. Selon les responsables du premier secteur des FARDC basés à Beni, les combats ont fait une vingtaine des morts. La contre-offensive de l’armée a été appuyée par l’aviation militaire de la Monusco.
La reprise de Kamango a été annoncée par les responsables du premier secteur des FARDC basées à Beni, sans toutefois préciser la direction prise par les rebelles ougandais. Selon les mêmes sources, l’armée a récupéré cette localité après environ une heure de violents affrontements avec les ADF-Nalu.
Ces rebelles ont décroché de Kamango, «face à la puissance de feu des FARDC appuyées par l’aviation militaire des Nations unies », d’après les mêmes sources. Depuis l’après-midi, deux hélicoptères des combats de la Monusco ont en effet bombardé les positions des ADF/Nalu à Kamango et au pont de Semliki pour empêcher l’avancée rebelle vers la localité voisine de Nobili.
Les responsables militaires dans la zone donnent un bilan de plusieurs morts: une dizaine côté rebelles, cinq dans les rangs des FARDC et sept civiles tués par les ADF/ Nalu.
Le chef de la chefferie de Watalinga, Saambili Bamukoka, a confirmé la reprise de Kamango par l’armée. Mais, a-t-il précisé, avant d’abandonner cette localité, les ADF/ Nalu ont incendié un hôtel et quelques maisons des civils.
De son côté, la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) condamne cette attaque de l’Adf/Nalu contre les FARDC à Kamango.
Dans une prise de position qu’elle a publiée le même jour, la mission onusienne assure les FARDC « de leur solidarité agissante ».
Elle affirme suivre l’évolution de la situation et que sa force est en alerte maximale.
Pour la Monusco, le mandat que le Conseil de sécurité lui a confié est sans équivoque. Il consiste, entre autres, à neutraliser les groupes armés, y compris l’Adf/Nalu.
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