Le commandant adjoint des forces de la Monusco, le général Jean Baillaud, a commencé mercredi 11 novembre une tournée dans la province de l’Equateur. Après Mbandaka, où il s’est entretenu avec les autorités provinciales, il doit se rendre à Gemena, Dongo, Gbadolite et Zongo. Il s’agit, selon lui, de prévenir les répercussions sur cette province de l’insécurité qui prévaut actuellement en République centrafricaine, dont plusieurs ressortissants ont trouvé refuge en RDC.
«Pour l’instant, nous devons gérer en particulier des conséquences humanitaires et des conséquences sécuritaires. Et j’ai particulièrement l’intention de voir, avec le commandement congolais de la 3e région militaire [des FARDC], comment ils abordent cette question et comment éventuellement on peut mieux les appuyer», a expliqué le général Jean Baillaud.
Pour le commandant adjoint des forces de la Monusco, la question de l’afflux de réfugiés centrafricains vers la RDC devrait être suivie de près. Certains combattants irréguliers pourraient profiter de ce mouvement de la population pour franchir la frontière congolaise.
Mais dans cette éventualité, pour que la Monusco intervienne, a précisé l’officier onusien, il lui faudrait recevoir un ordre du conseil de sécurité de l’Onu, suite à une demande officielle des autorités de la RDC.
Entre-temps, la mission des Nations unies se contente d’apporter un soutien logistique à un certain nombre d’unités des Forces armées de la RDC, a-t-il affirmé.
Le commandant adjoint des forces de la Monusco sera accompagné par le commandant de la 3e région militaire des FARDC dans sa tournée dans la partie nord de la province de l’Equateur.
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