L’amélioration de la situation sécuritaire en RDC est un succès fragile, estime l’Onu

Des enfants de Rutshuru (Nord-Kivu) après que les FARDC ont libéré ce territoire de l’occupation des rebelles du M23 (Mercredi 13 novembre 2013).

« La situation [sécuritaire] s’est considérablement améliorée avec la défaite de la rébellion du M23 et la mise en œuvre de l’accord cadre. Cela étant, c’est un succès des Nations unies, de la RDC, des Etats de la région, mais a dit M. Kobler et tous les autres participants ont été d’accord, c’est un succès fragile », a affirmé mercredi le président du Conseil de sécurité de l’Onu, l’ambassadeur Gérard Araud.

L’ambassadeur Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies, pense qu’ « il faut maintenant reconstruire le Kivu et une paix régionale ». Il s’exprimait après une consultation à huis clos des membres du Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo à New York.

Présent à cette réunion, Martin Kobler a confirmé qu’après le succès contre les rebelles du M23, la Monusco s’est engagée à neutraliser les rebelles rwandais des FDLR. Il a aussi souligné l’importance de l’utilisation des aéronefs sans pilote et non armés sur le plan militaire mais également humanitaire.

Pour Martin Kobler, cité par l’ambassadeur Gérard Araud, un grand nombre de rebelles des autres groupes se sont engagés dans une opération de désarmement.

L’armée congolaise, appuyée par les forces de la brigade d’intervention de la Monusco, a repris début novembre les dernières localités qu’occupaient les rebelles du M23 depuis plus d’un an.

L’Onu, résolue à rétablir la paix dans l’est de la RDC, a décidé d’orienter son action militaire contre les rebelles des FDLR et à tous les autres groupes armés nationaux et étrangers.

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