Le monde célèbre ce mercredi 20 novembre la journée internationale des droits de l’enfant. La représentante spéciale des Nations unies pour les enfants et les conflits armés a invité mardi 19 novembre toutes les autorités politiques congolaises, de la Monusco et le corps diplomatique à intégrer la perspective des enfants pour assurer une véritable stabilité de la RDC.
Dans une interview accordée à Radio Okapi, Leïla Zerrougui affirme que l’objet de sa mission en RDC est d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d’action signé par le gouvernement congolais pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants par les Forces et groupes armés en RDC.
« Dans le contextuel actuel, il y a des opportunités qu’il faut saisir pour renforcer et la paix et la sécurité et la stabilité pour les enfants du Congo parce qu’ils représentent la majorité de la population congolaise, parce qu’ils sont l’avenir de la RDC. Et donc, je viens rappeler à tout le monde que là où vous essayez de faire quelque chose, vous devez intégrer la perspective des enfants. On ne peut pas stabiliser sans prendre en considération l‘avenir et la majorité ».
Leïla Zerrougui explique que la stratégie à mettre en place doit permettre de séparer les enfants des groupes armés, les réunifier avec leurs familles et empêcher de nouveaux recrutements. D’après elle, les bailleurs sont favorables pour soutenir une telle action.
« Il faudrait tirer les leçons du passé pour s’assurer que les enfants séparés ne soient pas récupérés par d’autres groupes armés », souligne l’émissaire de l’ONU qui rappelle que le recrutement des enfants dans les forces et groupes constitue un crime de guerre.
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