Equateur: recrudescence de l’insécurité à Mbandaka

Une vue de la ville de Mbandaka dans la province de l’équateur en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La population de Mbandaka déplore la recrudescence de l’insécurité observée ces derniers temps dans la plupart des quartiers de cette ville de l’Equateur. Un groupe d’inciviques non autrement identifiés traquent les passants et leur ravissent des biens de valeur. Certaines maisons sont mêmes cambriolées. Les autorités reconnaissent la nécessité pour les services de sécurité de revoir leurs méthodes de travail  afin de neutraliser ces inciviques.

Que ce soit au centre-ville comme à la cit, les plaintes sont les mêmes, attestant la recrudescence de l’insécurité à Mbandaka. Celle-ci prive les habitants de la quiétude même dans leurs domiciles ; car, il ne se passe pas une nuit sans que l’on enregistre des cas de cambriolage des maisons.

Certaines rues deviennent de plus en plus infréquentables, à partir de 21 heures jusque vers 4 heures du matin. Des inciviques non autrement identifiés traquent les passants. Ils leur ravissent argent, téléphones portables, bijoux et d’autres biens de valeur.

«Pas plus tard qu’hier, on a connu un pillage systématique de Monsieur Elabo », témoigne un Mbandakais rencontré au centre-ville.

Les autorités urbaines de leur coté réaffirment leur volonté d’«étouffer cette insécurité ». Le comité provincial de sécurité, qui s’était réuni au mois d’octobre dernier suite aux plaintes à répétition de la population, avait mis en place un dispositif sécuritaire afin de traquer ces malfrats, rappelle Jean-Marie Limange, le maire adjoint de Mbandaka. Quelques-uns ont même été arrêtés, ajoute-t-il.

Jean-Marie Limange reconnait cependant qu’avec cette persistance de l’insécurité dans cette ville, les services de sécurité sont obligés de revoir les stratégies:

«Les équipes [des services de sécurité] couvrent la sécurité de la ville. Malgré cela, il y a des cambriolages des maisons, il y a aussi des personnes qui sont de fois  attaquées. Comme ces cas persistent, il faut  revoir les stratégies et les méthodes de travail

Entre-temps, les Mbandakais continuent à vivre la peur au ventre.

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