RDC: Cécile Kyenge appelle à plus d’attention pour les femmes dans l’Est

Des femmes victimes de viols en attente de consultations gratuites auprès du Docteur Denis Mukwege à l’hôpital Panzi (Bukavu – Sud-Kivu, RDC)

La ministre italienne de l’Intégration, Cécile Kyenge, a visité, mardi 5 novembre, l’hôpital de référence de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu), réputé pour les soins administrés aux femmes victimes de viols. Elle a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation des femmes dans l’Est de la RDC et appelé à plus d’attention pour ces femmes, victimes de l’insécurité dans cette partie du pays.

« Ma visite, c’est aussi pour offrir la possibilité aux spécialistes de pouvoir renforcer leur capacité, leur professionnalisme et de pouvoir aider dans ce sens la prise en charge de la femme dans l’Est du Congo», a indiqué la ministre italienne d’origine congolaise.

«Si on arrive à donner la valeur à la femme, à lui remettre tout ce qu’elle a perdu de toutes ces violences, a-t-elle ajouté, je crois que l’Afrique peut progresser surtout le Congo ».

La ministre italienne a remercié le docteur Denis Mukwege pour le travail qu’il réalise à l’hôpital de Panzi. Ce médecin soigne gratuitement des femmes victimes de violences sexuelles dans cette contrée.

Elle a exprimé sa volonté de soutenir les médecins de cet hôpital, en renforçant leur capacité pour une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences sexuelles.

Cecile Kyenge est arrivée à Kinshasa le lundi 4 novembre. Elle s’est entretenue avec les autorités congolaises sur les questions de l’immigration et de l’adoption des enfants congolais en Italie.

«En tant que ministre pour l’Italie et d’origine congolaise, ça fait de fois mal au cœur de voir qu’il y a beaucoup de victimes parmi les migrants qui n’arrivent pas à trouver une voie légale pour sortir du pays», a-t-elle déploré.

La ministre italienne a aussi jugé nécessaire de renforcer les rapports de coopération  internationale et de soutenir les personnes qui veulent, de façon volontaire, rentrer dans leur pays d’origine.

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