La grève des infirmiers et du personnel administratif des hôpitaux publics se poursuit depuis 11 jours à travers le pays. Les grévistes réclament des promotions en grade, une augmentation de leur barème salarial et l’inscription de nouvelles unités sur les listes de paie. Ils accusent aussi le gouvernement de violer les accords conclus avec eux, notamment sur l’application de leur barème intermédiaire. Cette grève déclenchée depuis le 30 septembre dernier reste tout de même partielle.
A l’hôpital de référence de Kintambo, les infirmiers chefs de service assurent un service minimum. De leur côté, les administratifs prestent quand le besoin s’en ressent avant de sortir de leurs bureaux tout de suite après.
À la clinique Ngaliema aussi un service minimum est assuré.
A l’hôpital général de référence de Kinshasa, les examens de laboratoire sont effectués par les médecins biologistes. Aux urgences et dans les chambres, des médecins, médecins-stagiaires et infirmiers chefs de service s’occupent des malades, ainsi que quelques infirmiers qui n’ont pas adhéré à la grève.
Le Secrétaire général de l’Union des Infirmiers du Congo, M. Kibangula, a déclaré que les membres de son syndicat n’obéissent pas au mot de grève.
Selon lui, sur les neuf syndicats ayant signé avec le gouvernement un protocole d’accord sur les conditions de travail des infirmiers, seulement quatre se sont concertés pour faire grève.
«C’est comme ça que nous avons demandé à nos membres de ne pas respecter ce mot d’ordre», a-t-il affirmé.
Pour les membres des quatre syndicats grévistes, la grève se poursuivra tant que le gouvernement n’aura pas accordé une attention particulière à leurs revendications.
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