Les infirmiers et agents des services publics de santé observent, depuis lundi 30 septembre, la grève dans les hôpitaux publics de Kinshasa alors que les médecins venaient de lever leur mouvement d’arrêt de travail. Les infirmiers grévistes réclament notamment des promotions en grade, l’augmentation du barème salarial et l’inscription de nouvelles unités sur les listings de paie.
Ils accusent également le gouvernement de violer les accords conclus entre les deux parties notamment l’application de leur barème intermédiaire.
«Nous avons demandé qu’il y ait réajustement de la prime de risque. Nous avons appris que la prime peut être augmentée de 30% et en moyenne de 20%. C’est-à-dire le barème intermédiaire n’est pas pris en compte», a dénoncé le secrétaire général du Syndicat national des agents et cadres du secteur des services (Syncas), Tapoy Mutamba Mpoyo.
Certaines femmes rencontrées dans les couloirs de l’hôpital général de référence de Kinshasa se plaignent que leurs bébés n’ont pas été vaccinés à cause de cette grève:
«Nos enfants n’ont pas reçu de vaccins comme prévu. Ils nous disent de rentrer à la maison et ils promettent qu’ils vont nous rappeler au moment opportun. Les enfants exposés aux maladies sont en danger».
Mais, un autre syndicat des infirmiers opposé au mouvement de grève plaide pour la poursuite de travail. Bien qu’opposés à la grève, ces infirmiers ne travaillent pas mais veillent à ce que les stagiaires soignent les malades à leur place.
Lire aussi sur radiookapi.net:
