Les autorités du district de la Tshopo s’insurgent contre l’exploitation clandestine du minerai de coltan et autres richesses, récemment découverts dans le territoire de Bafwasende, par les miliciens Maï-Maï à Opienge dans la Province Orientale. Selon le commissaire de district, Pierre Bakoyi, l’exploitation clandestine de ces richesses est à la base de l’insécurité et l’activisme des Maï-MaÏ. Il l’a déclaré mardi 24 septembre à Yangambi à l’occasion de la présentation de la carte postale de la Tshopo aux participants du forum économique de cette localité.
Pierre Bakoyi a ajouté que l’exploitation clandestine du coltan à Opienge et ses environs constitue un manque à gagner pour l’Etat et la population locale.
De son côté, le chef de secteur Bakumu Dangumu, François Obilwa, a indiqué qu’en plus de cette exploitation clandestine, la population de son entité était victime de tracasseries militaires et braconniers.
Il a cité notamment deux barrières érigées entre Opienge et le chef-lieu du secteur, distants de 37 km. Chaque piéton est obligé de payer 500 francs congolais (0,54 USD) pour le passage. Au parc de Maïko, selon la même source, les éléphants et les okapis sont également victimes de braconnage.
La société civile de la Tshopo a demandé aux autorités provinciales et gouvernementales de mettre fin à l’insécurité et limiter cette exploitation clandestine des ressources naturelles.
Les délégués du gouvernement provincial au forum économiques de la Tshopo ont promis de faire rapport au gouverneur de province en vue de trouver une solution à ce problème.
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